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 il n'y a pas QUE l'hippophagie !!!

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3 participants
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walou
modo
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Féminin Nombre de messages : 169
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il n'y a pas QUE l'hippophagie !!! Empty
MessageSujet: il n'y a pas QUE l'hippophagie !!!   il n'y a pas QUE l'hippophagie !!! EmptyMer 6 Sep - 17:14

voila un texte trouvé sur le net


il faut agir

on ne peut pas laisser faire ça !!!


pour les flemmards, lisez le texte en gras c'est les choses les + importantes du texte

Il n'y a pas que l'hippophagie !!! [par la-poon]

--- Ce sont des faits réels ---







Tous les vendredis matin, ce sont entre 150 et 250 chevaux (parfois jusque 300 chevaux) qui sont exposés sur la place de la Duchesse de Brabant située à Molenbeek-Saint-Jean afin d'être vendus. La plupart des animaux (80 à 90%) sont destinés à l'abattoir. L'organisation belge de fénse des droits des animaux GAIA (Groupe d'Action dans l'Intérêt des Animaux, asbl), Animaux en Péril asbl, l'association allemande Animals' Angels (Tier Todes Transport) et les Anglais de Compassion in World Farming ont mené une enquête intensive sur le bien-être de ces chevaux.







Ainsi, de fin octobre 1997 à juin 1998 des enquêteurs spécialisés dans le bien-être des chevaux ont effectué 24 visites de contrôle au marché. En outre, deux vétérinaires spécialisés dans l'espèce chevaline ont effectué une visite en tant qu'observateurs. Leurs observations montrent de façon irréfutable que la situation des animaux est catastrophique. En effet, ils ont pu constater que chaque semaine, des chevaux gravement malades ou blessés, très fortement négligés, souffrants et inaptes au transport, se voient violemment maltraités par les marchands de chevaux.






Ils ont également pu constater que ces pratiques sont tolérées et protégées par les pouvoirs locaux. Le règlement du marché, en vigueur depuis 1993, après qu'Animaux en Péril ait dénoncé cet enfer pour chevaux en 1991 et 1992, ne sert à rien si ce n'est ériger un écran de fumée.







Malgré des conditions très difficiles, les enquêteurs sont parvenus à filmer à l'aide d'une caméra cachée cette situation intolérable, basée sur la cruauté et les abus (voir la vidéo "Noblesse martyrisée. Les chevaux au marché d'esclaves"







De surcroît, des résultats de l'enquête il apparaît qu'il s'agit d'abus systématiques et de manquements structurels.







Le présent rapport est une synthèse des constatations les plus édifiantes faites par les enquêteurs. Leurs constatations font l'objet de rapports détaillés. Les exemples mentionnés dans cette synthèse et se rapportant à certains types de problèmes ne constituent qu'un aperçu d'une interminable liste de cas spécifiques.







Cette misère à nouveau dévoilée réclame l'application de mesures efficaces. La situation est à ce point grave et intolérable que GAIA, Animaux en Péril, Animals' Angels et Compassion in World Farming ont uni leurs forces afin de dénoncer et de mettre un terme à ces pratiques moyenâgeuses.













2. Généralités







Le marché aux chevaux de Molenbeek-Saint-Jean est organisé sur la place de la Duchesse de Brabant, chaque vendredi matin de 6h00 à 11h00 environ. La plupart des chevaux qui y sont exposés sont victimes de négligences profondes. Ils seront vendus par les marchands de chevaux (facilement repérables grâce à leur cache-poussière noir et à leur bâton en bois) à des grossistes en viande chevaline (les prix varient entre 24.000 et 30.000 francs). Par conséquent, ces chevaux finissent presque toujours à l'abattoir (entre autres à des abattoirs en Belgique, en France, à Paris et Bordeaux). Il arrive parfois que des particuliers se rendent à ce marché afin d'y vendre un cheval ou afin d'en acheter un à un prix relativement bas.







Le revêtement du sol de la place où se tient le marché est entièrement constitué de pavés. Cette surface solide et inégale augmente les risques de glissade. Les chevaux ferrés sont particulièrement sujets aux glissades. En temps de pluie ou de neige, les pavés détrempés se transforment en véritable patinoire. Toutefois, même par temps sec des chevaux glissent et tombent lors des déchargements, encourant de graves blessures.







Une grande partie des chevaux sont déjà déchargés avant 6h00. Les semi-remorques sont garés au bord de la place ou dans les rues adjacentes. Une partie des marchands de chevaux et des grossistes en viande sont déjà présents avant 4h30. Les camions se garent si près les uns des autres que les chevaux sont souvent obligés de descendre (ou de sauter) latéralement de la trappe de chargement, encaissant ainsi une différence de hauteur de 40 cm. Certains chevaux sont déchargés aux abords d'une route fortement fréquentée (la chaussée de Ninove), passant ainsi tout près des voitures, camions, trams et autres autobus.







En hiver, le marché se déroule pendant 2 à 3 heures dans l'obscurité. L'éclairage public est faible. Les voitures et les trams en mouvement font paniquer les chevaux, ce qui augmente les risques de blessures. Il arrive régulièrement que des chevaux parviennent à s'échapper. Ils foncent alors tout droit en direction des voitures en mouvement ou mettent les passants en danger.







Les chevaux sont attachés les uns à côté des autres par des boucles indépendantes reliées à une très longue corde qui passe dans la partie supérieure de piquets plantés dans le sol (qui sont apportés vers 6h00 par les ouvriers communaux). De par la nature de ce système, un cheval qui parvient à se libérer avec force entraîne automatiquement les autres chevaux dans sa course. Si un cheval effrayé et paniqué commence à tirer sur la corde, les autres chevaux réagissent de la même façon. Ils essaient alors de se libérer, se bousculent, glissent ou tombent. Les marchands interviennent en leur assénant de gros coups de bâton. Cette façon d'attacher les chevaux est également très insuffisante et dangereuse du fait qu'il n'existe pas de séparation entre la circulation automobile et le marché proprement dit. Les chevaux qui parviennent à s'échapper se retrouvent sur la route. En outre, les chevaux s'emmêlent les jambes dans les cordes et essaient de se dépêtrer, ce qui à nouveau peut entraîner des chutes et de graves blessures. Certains chevaux sont attachés à la partie latérale des camions. Ils se mettent à paniquer, probablement à cause de la circulation automobile, glissent sous la trappe de chargement et se blessent gravement.





Les 150 à 300 chevaux qui sont exposés chaque semaine sur le marché proviennent de Belgique. Certains sont originaires d'Allemagne. Il s'agit de chevaux et de poneys de tous âges et de races diverses. Ce sont principalement des juments et des hongres qui sont mis en vente. On trouve également quelques étalons. Les ânes font eux aussi souvent partie des victimes. Parfois, il est même possible de s'y procurer des mules ou... des lamas. Les acquéreurs viennent de Belgique et de France.







Dès 5h30, deux agents de police veillent au respect de l'ordre sur le marché. Le responsable du marché (et son collaborateur) perçoit les frais d'emplacement. Quand, il y a environ 6 ans de cela, Animaux en Péril dévoila la situation intolérable sur ce marché de chevaux, la commune engagea un inspecteur de marchés et un vétérinaire supposés veiller au bien-être des animaux dans le cadre du règlement de marché. Malheureusement, les pratiques honteuses, les abus et les cruautés n'ont toujours pas disparu. Au contraire.















3. Atteinte aux bien-être des chevaux







L'ensemble des constatations à la suite des 24 visites montrent de façon irréfutable que les maltraitances et les cruautés sont légion et que la souffrance des animaux est accrue par la structure (et l'infrastructure) de ce marché
.











La souffrance et la misère des chevaux ressort :







du mauvais, du très mauvais à extrêmement lamentable état physique des animaux








des situations vécues par les animaux lors du chargement et du déchargement






du mode de transport






de la manière brutale dont ils sont traités







des problèmes inhérents à la façon dont ils sont attachés








En outre, la sécurité des chevaux est très aléatoire et les risques de collision avec des véhicules en mouvement et des piétons sont réels.







3.1. Etat général des chevaux







La majorité des chevaux arrivent déjà sur le marché fortement négligés et blessés.




Constatations :







de nombreux chevaux souffrent d'affections cutanées (contagieuses) : eczéma, mycose, éruption







accès de toux avec mucosités







excrétions nasales (pus) et la région du larynx enflée, comportement apathique







plaies saignantes anciennes, mal soignées et nouvelles (coupures superficielles et profondes)





abcès, enflures et malformations osseuses





importantes malformations des sabots, infection des sabots, sabots brisés







anxiété maigreur extrême, mamelles gonflées et infectées







oedèmes de différentes tailles au niveau du bas-ventre







abcès et tumeurs aux jambes, certains sont ouverts








glandes salivaires enflées







Il faut souligner que dans l'ensemble beaucoup de chevaux sont inaptes à être transportés car :







ils ne savent plus se tenir debout ni marcher








sont indiscutablement sujets à de grandes souffrances (qui peuvent avoir des origines diverses)



















Voici quelques exemples::







Petiti alezan: le globe oculaire gauche est une masse sanglante (24 oct. 1997)







Dulmener: sabots déformé, fait supporter son poids par trois jambes (24 oct. 1997)







Cheval rouge: yeux et narines très infectés, couverts de croûtes, visage très enflé des deux côtés (24 oct. 1997)







Alezan: PHLEGMONE sanglant sur les deux jambes postérieures (24 oct. 1997)







Cheval de carrosse blanc-rougeâtre: plaie profonde et sanglante sur la jambe droite postérieure, la paie a la taille d'une main, s'étend jusqu'à l'os, la masse musculaire sort à l'extérieur (31 oct. 1997)







Poney blanc: sabots beaucoup trop longs, le métatarse est enflé d'un côté, le cheval peut à peine se tenir debout; il tombe quand on 'emmène (31 oct. 1997)







Mulet blanc: dos fortement voûté, animal complètement efflanqué, totalement apatique, excrétions noires sortant des oreilles (14 nov. 1997)







Cheval de carrosse blanc-rougeâte, jument: un squelette vivant couvert de poils, la langue pend de la bouche sur le côté, langue paralysé ou os de la langue cassé (14 nov. 1997)







Cheval noir: arrière de la tête enflé jusqu'au double de la circonférence normale, large paie ouverte (5 déc. 1997)







hongre: forts mouvements des narines, se déplace avec une raideur évidente. (5 déc. 1997)







Alezan: respire lourdement, oedèmes couvrant toute la zone du ventre (19 déc. 1997)







Cheval rouge n'a que la peau et les os, les vertèbres lombaires en saillie (19 déc. 1997)







Cheval rouge: tumeur de la taille d'un oeuf sur l'oreille droite, petite tumeur sur l'oreille gauche, narines bouchées d'une substance épaisse jaunâtre, yeux enflammés et plaies fraîches sanglantes sur les jambes antérieures (9 jan. 1998)







Cheval aveugle des deux yeux, large entaille sur le côté droit du visage, de multiples plaies sur la tête et les jambes (9 jan. 1998)







Cheval: sabots dilatés et aplatis, comme des nageoires, de larges fentes dans les sabots (16 jan. 1998)







Poney noir: complètement apathique, sabots fortement recourbés, peut à peine bouger (23 jan. 1998)







Poney se tient sur des pieds dont les plantes sont en train de pourrir (23 jan. 1998)







Ane: est étendu au milieu de wagon de transport, ne fait aucun effort pour se elever, même pas lorsque les chevaux passsent à côté de lui pendant qu'ils sont chargés, et qu'il encaisse régulièrement des coups de pied (23 jan . 1998)







Cheval blanc: oeil droit manquant, au-dessous il y a une enflure de la taille d'un ballon de foot, ailes du nez fortement infectées, une substance filandreuse pend de la bouche, ressemble à du pus, est putride et dégage une forte puanteur (30 jan. 1998)







Jument rouge grande plaie ouverte à l'intérieur de la hanche (6 févr. 1998)







Cheval blanc: sabots déformés, importante excrétion jaune du nez (6 févr. 1998)







Cheval norvégien excès de poids, peut à peine supporter son poids, forte douleur dans les quatre sabots, cas très extrême de sabots déformés, complètement inapte pour le transport (6 févr. 1998)







Cheval de trait, jument, rouge-blanc: queue coupée beaucoup trop court, pis enflé, sabots extrêmement agrandis et aplatis, peut à peine se tenir debout. Très en sueur à cause de la forte douleur, respire difficilement à cause de la douleur, essaie à plusieurs reprises de délester un des pieds, ne bouge que quand elle est frappée (6 févr. 1998)







Cheval rouge: complètement efflanqué, les os sont pratiquement visibles, ainsi que la voûte crânienne (6 févr. 1998)







Halflinger jument pis enflé jusqu'à la taille d'un pis de vache (6 févr. 1998)







Tinker: grandes plaies ouvertes sur tout le côté gauche, complètement efflanqué, oeil gauche très enflammé (20 févr. 1998)


Dernière édition par walou le Lun 14 Avr - 17:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: il n'y a pas QUE l'hippophagie !!!   il n'y a pas QUE l'hippophagie !!! EmptyMer 6 Sep - 17:15

(suite)



Alezan: toute la zone autour de la bouche est fortement enflée, une lourde puanteur de pourriture sort de la bouche (27 févr. 1998)







Cheval rouge: l'oeil gauche n'est qu'une masse sanglante (6 mars 1998)







Alezan: les yeux gauche et droite sont tout à fait abîmés: plaies sanglantes (6 mars 1998)







Cheval veut tout le temps se coucher, souffre visiblement de coliques graves (6 mars 1998)







Cheval rouge: grande plaie sanglante et très sale sur le devant de la jambe droite (6 mars 1998)







Cheval noir: les quatre sabots sont fortement recourbés, ne peut marcher qu'avec beaucoup de peine (6 mars 1998)







Hongre enflures de la taille d'un ballon de foot dans la zone génitale (13 mars 1998)







Cheval rouge: maigre comme un clou, perte constante de salive, problème dentaire ou gingival (13 mars 1998)







Jument rouge: sabots fortement recourbés IN REAR, le dessous des sabots est aussi large qu'un main; le cheval marche sur la semelle (20 mars 1998)







CATHORSE sabots si longs que les sabots postérieurs sont fendus, de façon que le cheval a l'air d'avoir 3 orteils à cet endroit (20 mars 1998)







3.2. Conditions de transport







La majorité des camions sont de gros camions pour chevaux pouvant transporter jusqu'à 20 chevaux, mais dans lesquels on retrouve souvent jusqu'à 25 chevaux entassés (même des chevaux de carrosse). Dans des vans prévus pour 2 chevaux, on en charge parfois 3. Dans l'ensemble, les parois latérales des rampes de chargement brillent par leur absence, ce qui entraîne de lourdes chutes.






Dr. Johannes Fleig, vétérinaire, Pferdeklinik, Freiburg (visite d'inspection le 5 mai 1998): "Un des deux chevaux me frappe par son mouvement de balancement important. Ses deux jambes antérieures sont attachées au-dessus de la barre de poitrail. Il ne peut pas se libérer. La barre de poitrail ne s'enlève plus. De ce fait, il est impossible de venir en aide au cheval qui de peur et d'effort transpire sur tout le corps et se trouve en état de choc. Personne ne regarde même cet animal. Les marchands sont appelés et assistent totalement impuissants à la scène. Pour que le cheval puisse se libérer, il faut ouvrir la rampe de chargement et faire glisser la cloison de séparation. Conséquence: plusieurs blessures des parties molles."







Dr. J. Fleig: " Dans un van prévu pour deux chevaux (sans cloison de séparation mais bien attachés), deux chevaux se sont complètement enchevêtrés. Ils se trouvent le cou coincé et ne peuvent plus bouger. Personne ne les remarque et ils restent coincés dans cette position pendant des heures."







Lorsqu'il y a une litière dans les camions, elle est très sale et entièrement détrempée par les excréments. Il arrive donc que des chevaux glissent et chutent. Le risque de chute (et de blessure) est surtout élevé lors du freinage et dans les virages mais ils tombent aussi parfois à l'arrêt. Les cloisons latérales intérieures des camions sont lisses et recouvertes d'excréments. Il n'y a pratiquement jamais de cloisons de séparation intérieures entre les groupes de chevaux.







Des chevaux qui sont totalement inaptes au transport sont malgré tout transportés.







Le docteur vétérinaire Petra Sidhom, de Büttelborn (visite d'inspection du 27 novembre 1997) : "Quatre chevaux qui se trouvaient dans un triste état n'étaient indiscutablement pas en état d'être transportés. Pourtant, ce fut le cas. C'est incompréhensible et en plus il semble que l'intention était malveillante."







3.3. Chargement et déchargement







Au moment du chargement et du déchargement des chevaux, ceux-ci glissent et tombent régulièrement. Surtout lorsqu'il pleut, aussi bien les rampes de chargement que les pavés sur lesquels arrivent les chevaux sont extrêmement glissants. Mais même par temps sec, les chevaux dérapent et tombent. Tout cela provoque des blessures.







Le chargement et le déchargement des chevaux sont généralement accompagnés de brutalités, surtout pour faire sortir les chevaux qui le refusent sur les rampes de déchargement ou des vans. Les chevaux qui refusent d'avancer sont frappés brutalement avec des bâtons sur le dos, la tête ou les parties génitales. Ils sont aussi souvent attrapés par la queue et traînés jusque dans le camion.






Les rampes de chargement sont beaucoup trop raides et les chevaux trébuchent ou glissent et tombent. Souvent, pendant qu'un cheval se cabre et est poussé à coup de bâtons dans le camion, le suivant est déjà avancé sur la rampe de chargement, ce qui fait glisser et tomber l'animal. Les chevaux sont aussi obligés par la violence à sauter latéralement la dénivellation de la rampe de chargement. Beaucoup d'animaux tombent de l'autre côté et atterrissent sur les pavés.







A peine le dernier cheval est-il dans la remorque, que la rampe de chargement est relevée et l'animal et pousse l'animal vers l'intérieur. On a également constaté qu'un marchand pousse systématiquement avec son dos contre la cloison, pousse son pied contre une des parois latérales du camion et pousse avec force la cloison contre un cheval pour le faire avancer. Ce faisant, il a également porté un rude coup de poing à l'animal. On a encore observé à plusieurs reprises que la rampe de chargement était refermée alors que l'animal n'était pas encore complètement à l'intérieur du camion et que sa tête se retrouvait alors presque coincée entre la rampe et la paroi latérale du camion. Quelques bonnes taloches sur le museau du cheval servent alors à faire dégager l'animal rapidement.







Les plus petits chevaux sont placés transversalement sous la tête des plus grands.
Le chargement se fait quasi toujours avec des chevaux qui regardent en sens inverse.







Quelques exemples:







Un cheval de trait est chargé le dernier: il n'y a plus de place parce qu'il y a déjà dans le camion 25 au lieu de 20 chevaux. La rampe de chargement ne se ferme plus. Les marchands tirent de l'extérieur, par la grille de ventilation, sur la corde du cheval. Trois hommes tirent jusqu'à ce que le cheval tourne la tête. En même temps, un des hommes frappe en permanence le cheval. Ils arrivent ainsi à refermer la rampe mais la tête et le cou du cheval sont coincés dans une position tout à fait forcée et il devra rester ainsi jusqu'à son déchargement. (14 novembre 1997)



Un poney présentant une large blessure ouverte au cou ne rentre pas dans le camion. Il est battu jusqu'à ce qu'il recule sous les têtes des autres chevaux chargés avant lui (5 décembre 1997)



Une jument ne veut pas rentrer et se cabre. Elle arrive à se libérer et rentre dans une auto qui passe et l'enfonce. Le conducteur de la voiture appelle la police qui laisse partir le marchand sans même l'inquiéter. (23 janvier 1998).



Deux jeunes étalons sont chargés l'un à côté de l'autre sans aucune séparation. Ils se mordent et ruent sans arrêt (23 janvier 1998)



Un étalon brun marron est chargé avec une corde autour du museau . Il est attaché tandis qu'une jambe antérieure et une jambe postérieure se trouvent encore sur le marchepied parce qu'il n'y a plus suffisamment de place parce qu'il est le dernier. Il se retourne, tombe et heurte avec la jambe le sol et la rampe de chargement. Son cou est étiré, sa tête est levée et ses yeux sortent de leur orbite. Le marchand attend plusieurs minutes avant d'aller libérer le cheval. Après cet incident, l'étalon boite clairement de la jambe qu'il vient de blesser. Une deuxième tentative est entreprise pour le faire rentrer dans le camion. Etant donné qu'il n'y a tout simplement pas assez de place pour lui, il tombe une deuxième fois. Le problème est finalement résolu en remontant la rampe et en l'écrasant contre les autres chevaux (23 janvier 1998)



Un cheval noir glisse sur les articulations de ses pieds mais le marchepied est brutalement relevé par trois hommes (20 février 1998)



Une jument monte à moitié sur le marchepied lorsque celui-ci est brutalement retiré et l'animal tombe. Le marchepied est rabaissé et aplatit le dos du cheval contre les pavés. Le cheval parvient à se redresser mais il boite et a manifestement mal au dos (6 mars 1998)



Un cheval noir monte à moitié sur le marchepied lorsque celui-ci est brutalement retiré et l'animal tombe. Le marchepied est rabaissé et aplatit le dos du cheval contre les pavés. Le cheval parvient à se redresser mais il boite et a manifestement mal au dos (6 mars 1998)



Un cheval brun marron qui boite fortement est frappé jusqu'à ce qu'il monte sur le marchepied et poussé vers l'avant avec une corde passée au travers de la bouche. Il tombe sur les articulations de ses pieds. Il se redresse mais retombe. Il est à nouveau battu et reçoit des coups de pied. Il se redresse une deuxième fois et est poussé dans le camion par des coups de pied sur son arrièretrain. Le tout dure plus de 20 minutes (6 mars 1998). (6 mars 1998)



Un poulain (cheval de trait) doit rentrer dans un espace beaucoup trop restreint sous les coups. Il tombe sous la tête des autres chevaux qui sont déjà chargés. Il n'arrive pas à se relever et est toujours au sol au moment où le camion démarre (13 mars 1998)



Un cheval tombe sur le dos de la partie la plus haute du marchepied et geint bruyamment. Il est forcé de se redresser sous des piqûres avec des clous dans ses flancs et le bas-ventre (20 mars 1998)



Un homme pique une jument - qui était calme jusqu'alors - et ceci à plusieurs reprises avec la pointe d'un bâton sous la queue et dans les parties génitales jusqu'à ce que l'animal hennisse fort et se cabre (27 mars 1998)



3.4. Traitement







Systématiquement des chevaux sont battus et reçoivent des coups de pied lorsqu'ils refusent d'avancer au chargement et au déchargement, pour les faire avancer quand ils sont malades ou blessés ou lorsqu'ils sont empêtrés dans leurs cordes (voir 3.5. Contention) et lorsqu'ils sont agités. Souvent les juments présentent sur leurs flancs des traces de fouet ou de bâton parce que les marchands les frappent à répétition lorsqu'elles sont agitées (voir aussi 3.5. Contention). Les marchands de chevaux frappent avec leur bâton sur les flancs, le dos, les côtes, le museau (ou le nez), les jambes et dans le bas-ventre des animaux. Les chevaux reçoivent aussi régulièrement des coups de pied dans le bas-ventre et l'estomac. Souvent, trois ou quatre hommes les frappent en même temps avec des bâtons au moment du chargement et du déchargement. Les parties génitales des chevaux constituent manifestement les cibles de prédilection de certains marchands. Les marchands de chevaux frappent les chevaux avec leur bâton souvent sans aucune bonne raison.







Dr. Petra Sidhom, vétérinaire: "Un marchand s'approche d'une jument qui se trouvait paisiblement dans le rang. Lorsqu'il passe à côté d'elle, et sans motif valable, il la frappe violemment à plusieurs reprises sur le dos et poursuit son chemin."







Constamment, les chevaux reçoivent des coups de bâton. Ou ils sont frappés fort sur le museau ou sur le nez, la main à plat.







Lors du chargement et du déchargement ou lorsque les chevaux ne savent plus qu'à peine avancer, ils sont régulièrement attrapés par la queue et ainsi traînés.






Au moins quatorze marchands de chevaux et conducteurs de camions agissent avec violence et cruauté envers les animaux au point qu'on peut sans plus les taxer de bourreau de chevaux.







Un exemple:







Un cheval ("kaltbluter" ne sait pas très bien ce qu'on lui veut et fait un pas en arrière. Immédiatement, on lui tire la langue d'une main et on lui enfonce un œil de l'autre (24 octobre 1998).
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MessageSujet: Re: il n'y a pas QUE l'hippophagie !!!   il n'y a pas QUE l'hippophagie !!! EmptyMer 6 Sep - 17:16

( suite )


3.5. Sérieux problèmes de longe







Comme nous l'avons déjà mentionné, les chevaux sont placés les uns près des autres, presque entassés (au total, cinq rangées qui se suivent) et attachés par des longes à une très longue corde qui passe dans la partie supérieure de piquets plantés tout droit dans le sol (installés vers 6h00 par les ouvriers communaux). Certains chevaux se retrouvent avec leur tête sous le corps d'un autre cheval. Les étalons ne sont pas placés à l'écart, ce qui fait qu'ils mordent et grimpent très fréquemment sur les juments. Afin de séparer les animaux dans de telles situations, les marchands utilisent leur bâton pour frapper de toutes leurs forces la gueule, le nez ou le corps des chevaux. Dès lors, les chevaux se cabrent et on assiste à des chutes.







Le docteur vétérinaire Petra Sidhom, de Büttelborn, déclara lors de sa visite d'inspection le 27 novembre 1997 : "En attachant les animaux de cette façon, l'animal qui arrive à se détacher par la force entraîne automatiquement ses congénères avec lui. J'ai pu le constater à plusieurs reprises. Qui plus est, le fait d'attacher un étalon entre deux juments est source de nervosité et de morsures"







"En attachant par manque de connaissance un étalon entre deux juments, les animaux deviennent nerveux. Les animaux furent violemment frappés par un marchand furieux".







Le docteur Johannes Fleig, vétérinaire et chirurgien spécialisé dans les chevaux et exerçant à la clinique vétérinaire de Fribourg, affirma lors de sa visite d'inspection le 5 mai 1998 : "Attacher les chevaux à une corde transversale constitue une source constante de danger. Les étalons ne sont pas assez éloignés les uns des autres. Par conséquent, ils se mordent et tirent sur la corde, causant ainsi des chutes. Les marchands essaient alors de les calmer à coups de bâtons".







"Plusieurs étalons ont été placés les uns à côté des autres. Ils se montrent très nerveux. Lorsqu'ils se mordent mutuellement, certains animaux ne savent pas se réfugier à cause des cordes qui les retiennent."







Les chevaux s'emmêlent souvent les jambes dans les cordes. Ainsi coincés, ils finissent par tomber.







Le docteur J. Fleig : "Certains chevaux se retrouvent avec une, parfois les deux pattes avant de l'autre côté de la corde, de sorte qu'ils doivent rester des heures durant avec la tête tournée vers le bas. Un cheval peut rester dans cette position pendant des heures. Ajoutons encore que parfois ils ont une corde qui passe par leur bouche, ce qui peut entraîner des blessures au niveau des parties sensibles, comme la langue, si l'animal fait un mouvement de panique".







Certains chevaux qui se retrouvent avec une ou deux jambes derrière la corde effectuent souvent des mouvements répétitifs dus au stress, d'autres glissent.







Le docteur Fleig: "Plusieurs étalons se retrouvent parfois les jambes avant prisonnières de la corde tandis que la corde qui les retient, comme décrit ci-dessous, passe par leur bouche. Par conséquent, les animaux sont contraints de rester dans cette position peu naturelle pendant des heures. Il est impossible de défaire ces cordes rapidement et aisément".







"Si un cheval est effrayé et commence à tirer sur la corde par panique, les autres chevaux ont la même réaction d'anxiété. Ils essaient de se libérer, se bousculent ou tombent. Les marchands frappent alors les chevaux avec leurs bâtons dans le but de les calmer. Les chevaux sont alors d'autant plus nerveux et finissent pas glisser ou par tomber".







Non seulement on voit des chevaux retenus par des licous beaucoup trop serrés, qui pressent presque les yeux, mais aussi des animaux attachés par des cordes qui passent par leur bouche ou autour de leur cou. Ces cordes sont ensuite attachées à la longe. Le but est probablement de maintenir les animaux immobiles. Toutefois, ça ne marche pas avec les chevaux, qui se montrent très souvent fort agités et nerveux, qui paniquent ou se font mordre par d'autres chevaux. Les chevaux qui ont une corde qui passent dans leur bouche souffrent beaucoup lorsqu'ils essaient de se libérer ou veulent se cabrer. Il peut en résulter de graves blessures.







Après la fermeture du marché, il arrive régulièrement que des chevaux soient laissés à l'abandon quelque soit le temps.






Le docteur Petra Sidhom nous rapporte l'histoire de cette mule qui "après la fermeture du marché était le seul animal à être resté là, attaché sous la pluie battante. Lorsque l'on repassa vers 11h00 et 12h30, l'animal était toujours là. Pas un seul propriétaire en vue"







Dans de telles conditions, il arrive également que des chevaux s'entremêlent les jambes dans la longe. Les animaux essaient alors de se libérer en tirant dessus, en vain. Conséquences : chutes et blessures. Ce petit manège peut persister pendant des dizaines de minutes. Généralement, personne sur le marché ne semble s'inquiéter de cette situation.







Les chevaux ont tellement soif qu'ils s'abreuvent dans la première flaque qui se trouve à leur portée, ce qui entraîne une certaine agitation dans les rangs. Une cuve remplie d'eau a été placée dans un coin du côté de la rue principale, complètement hors de portée des chevaux ! De qui se moque-t-on ?








Des chevaux se voient également attachés aux camions. Ici aussi, les animaux se retrouvent coincés dans leur longe ou paniquent à cause des voitures qui passent à côté d'eux. Résultat : chutes.







Quelques exemples:







Six chevaux tombent par terre alors qu'ils se trouvaient attachés dans une rangée (23 janvier 1998)



Un âne attaché se couche. Il sera bousculé par des chevaux que l'on déplace, mais restera sans réaction (23 janvier 1998)



Un étalon grimpe sur une jument qui se trouve à côté de lui, il reste coincé dans la corde et tombe au moins à cinq reprises ; la jument frappe du pied, tombe et se coince également la jambe arrière dans la corde ; elle tente continuellement de se redresser, en vain ; elle reste étendue sur le sol et touche le piquet avec son ventre quand elle réessaie de se lever (6 février 1998)



Un poney se trouve entre deux grands chevaux ; la corde s'enroule deux fois autour de son pied, ses jambes sont derrière la corde ; la tête de la jument qui se trouve à côté du poney touche presque le sol car le poney est parvenu d'une façon ou d'une autre à également coincé sa tête dans la corde ; son autre voisin est lui aussi coincé : il faudra attendre 20 minutes avant que l'enquêteur ne parvienne à plus ou moins démêler les chevaux (6 février 1998)



Un cheval blanc et un cheval roux s'emmêlent ; le cheval roux passera plus de deux heures coincé dans des cordes très serrées avec sa tête reposant au dessus du dos du cheval blanc ; la corde ne peut être démêlée (20 mars 1998)



Nous n'avions jamais vu autant de chevaux avec des licous en cordes tressées, certains coupent la peau près des yeux ; des cordes supplémentaires situées autour du cou, près de la pomme d'Adam, rendent tout mouvement encore plus délicat (20 mars 1998)



Deux chevaux s'effondrent pendant qu'on les attache (27 mars 1998)











3.6. Sécurité en danger







Aux abords de la route principale fortement fréquentée, on procède au chargement et au déchargement des chevaux à proximité directe des voitures en mouvement. Les chevaux effrayés ou réticents, qui ramassent des coups, arrivent souvent à se détacher avant de s'emballer. Il n'y a aucune séparation entre eux et le trafic routier. Les chevaux peuvent se rendresur la route sans le moindre problème. Il arrive que les chevaux se prennent un coup de pied alors qu'on leur fait traverser la chaussée de Ninove, ce qui accroît les risques d'emballement. Pendant ce temps, les bus, trams et voitures passent à toute allure.







En résumé, les risques de collision ou d'accident avec les véhicules et lespassants sont réels.







Prenons un exemple:







En réaction à des coups de bâton qui lui sont assénés de toutes partspendant dix minutes, une jument se cabre. Le conducteur du camion aveugle l'animal à l'aide d'un sweatshirt. Même aveuglé, l'animal refuse demonter dans le camion. Il parvient même à se libérer avant de cogner une voiture qui passait par là. Le conducteur de la voiture appelle la police. Entretemps, huit personnes se sont rassemblées autour du cheval, l'entraînent dans le camion, tout en le frappant. Le cheval tombera plusieurs fois sur le côté de la trappe de chargement et sur le sol (23 janvier 1998).
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MessageSujet: Re: il n'y a pas QUE l'hippophagie !!!   il n'y a pas QUE l'hippophagie !!! EmptyDim 17 Sep - 10:26

c'est immonde, pauvre dadas No
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MessageSujet: Re: il n'y a pas QUE l'hippophagie !!!   il n'y a pas QUE l'hippophagie !!! EmptyDim 17 Sep - 22:27

oui, avec l'asso je vourait faire quelque chose mais jtrouve pas scratch scratch scratch

bof
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MessageSujet: !!   il n'y a pas QUE l'hippophagie !!! EmptyMer 24 Jan - 18:00

c'est horrible...... Mad sa m'enerve contre tout ces gens qui arrivent a faire sa a des animaux aussi.....parfait ! pff vraiment n'importe quoi....sinon du coté de l'assos', eh bien....on pourrait deja faire circuler l'info, et puis aprés jcrois qu'il y a deja des assos' qui s'en occupe nn ? donc je sais pas si on pourrai faire plus....enfin quand pense tu ?
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MessageSujet: Re: il n'y a pas QUE l'hippophagie !!!   il n'y a pas QUE l'hippophagie !!! EmptySam 22 Sep - 16:24

je verrouille. silent
ce n'est pas un projet.

vous pouvez toutefois débattre sur ce thème dans la partie discussion générale (n'hésitez pas a creer un nouveau sujet !) Wink
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